Par une belle après-midi, Fridya marchait, paisiblement. Elle ne savait pas trop où elle allait, en fait, elle avait plus l'impression de faire une promenade, mais cela ne la dérangeai guère ; elle marcha un bon moment, ses pattes s’enfonçaient délicatement dans le neige fraîche, elle huma l'air et sentit soudain la présence d'un autre loup dans les parages. La voix fut une surprise :
- Qui es-tu ?
- Fridya, répondit-elle, je fais partit des Solas, et toi ?
Sans une once de dédain, elle attendit la réponse, avec gentillesse.