Lever la tête . Rester fière mais gentille . La vie seule lui avait fait oublier la dernière règle . Quelqu'un pourrait lui rappeler ? Une silhouette juste fière . Une susceptibilité anormale . Et le poids de la solitude sur le coeur . Impossible à avouer . Maintenant, les souvenirs lui tournaient la tête : Son père qui lui avait tout appris; Le sable, les montagnes de sable sans cesse déplacée par la volonté du vent; son déplacement; et, tout à l'heure, le louveteaux compatissant ... Et le loup si peu sympathique ... Levant la tête, elle gronda .

- Je ne me laisserai pas encore une fois emporter par ça ...

Elle tendit un bruissement derrière elle ... Tendant l'oreille, elle ferma les yeux . Une proie . Elle se tapit instinctivement . Attrapa sa nourriture . Elle se coucha et planta ses crocs dans la chair fraîche . Elle se coucha et posa la tête sur ses pattes, aux aguets .

Un jour et une nuit avait déjà passé depuis qu'il avait rencontré la louve et le louveteau, il trouvait celle ci completement immature et il savait que si elle prennait tout naturellement le contrôle de la seconde meute, les combats risquaient d'être inévitable. Il marchait depuis une éternitée maintenant et l'odeur d'une proie, bien qu'il avait le ventre vide l'attira malgré tout, en retrouvant le corps, il retrouva la louve.

Signalant sa présence d'un grognement legé, il fit tout le tour en la saluant simplement d'un signe de tête, allant s'assoir plus loin, en face d'elle.

- Comme on se retrouve, Bonjour

Balios s'était installé ici temporairement . Elle avait bien pensé à repartir, mais pour aller ou ? Le loup apparut près d'elle . Celui qu'elle avait rencontré avec la jeune louve . Un grognement monta de sa gorge .

- Comme on se retrouve, Bonjour

Agacée, elle se contenta de retrousser les babines . Elle mourrai d'envie de sauter sur Gerboise, de lui faire ravaler son arrogance . D'un regard de tueur, elle se contenta de grignoter les restes de la proie qu'elle avait attrapé quelques minutes lus tôt . Le regard vide, elle songea à tout ce qu'elle avait perdu en quittant le désert . Oui, ça lui manquait . Soudain, elle pensa aux assassins de son père . Son pelage se hérissa . Elle en tremblait de fureur et, quoi qu'en pense le loup debout en face d'elle, elle n'y pouvait rien .

Je suivis le loup un peu plus derrière pour qu'il ne me voit pas. Même si je pensais, qu'il m'avait déjà flairer. Mais, je m'arrêta brusquement quand je vis la louve. Elle ne m'inspirait pas confiance car elle était agressive. Ou du moins, elle en avait l'air. Moi, je voulais juste un peu de compagnie. Je me cachais alors dans un buisson, et progressa derrière. Ainsi camouflé, personne ne me verrais ! Enfin, j'espère ! Je suivais le loup, et je regardais de temps à autre la louve. Ma progression était lente pour ne pas faire de bruit. J'évoluais en petit bond de temps à autre, quand je jugeais la distance trop longue.

Répondant de son agressivitée par de l'agressivitée, il lui montra simplement qu'il n'allait pas se laisser faire et que si elle cherchait la guerre, elle la trouverait. Alors il fouetta l'air d'un coup de queue pour débarasser la discution de toute animositée et se redressa de toute sa hauteur, la fixant droit dans les yeux.

- Tu sais pertinament que nos ancêtres et nos lois exige de nous, colonisateur, deux meutes, répond simplement si tu veux prendre la dominance de la seconde meute.

Il avait perçu dans les fourré l'odeur de Lya qui ne devait pas encore savoir comment se cacher contre le vent et ainsi camouffler sa présence, mais il l'ignora tout d'abbord, respectant son désire de se cacher et pouvant ainsi discuter posément sans la petite entre ses pattes, qui, si la louve devenait trop agressive, serrait un poid et en danger.

La silhouette musclée du grand mâle faisait face au corps amaigri par le voyage de Balios . Une petite se cachaient non loin . La louve le sentait parfaitement . Vue de l’extérieur, la scène devait paraître étrange . Deux silhouettes prêtes à se battre . D'un jappement bref, elle appela la petite .

- Sors de là !

Personne ne répondait . Agacée, elle secoua la tête .

- Je ne suis pas cruelle, mince !

Gerboise reprit:

- Tu sais pertinament que nos ancêtres et nos lois exige de nous, colonisateur, deux meutes, répond simplement si tu veux prendre la dominance de la seconde meute.

D'une voix acide, elle répondit , amère .

- Je ne suis pas d'ici ! Vous ne connaissez rien de moi, et tu te permet d'essayer de m'humilier . Tu n'as pas à me donner d'ordre . Qui prendrait l'autre meute ? Toi ! Pour m'humilier devant de nombreux loups hein ! Ne te moque pas de moi .

La louve, m'avait, ordonné de sortir de là. Mais, moi, je voulais plutôt rester caché. Malgré mon immense désir de rejoindre Gerboise, mon éducation qui me disait de sortir, et mon cerveau qui me disait de rester, je préférais quand même changer de place, et rester dans l'ombre. Ils parlaient de meute, et moi, je n'en avais pas. Je ne savais pas ce qu'étais une famille, ni une meute. J'ai toujours connu la solitude. Et maintenant, Gerboise, et une dénommée Balios, se disputaient pour des choses, dont on pourrais se passer. Mais il parait, que les choses sont déjà faite. Eux, ils pensent à l'avenir des prochains loups. Moi, je n'ai pas d'avenir, j'avance à tâtons. Je ne sais pas où je vais. Peut-être, que je suis pré-disposé à errer comme une âme, larguer par tout animal. Bientôt, il faudrait que je sache, et cela devenais de plus en plus imminent, vu ma période d'enfance qui se terminer à grand pas, je serais adulte, d'ici quelques jours, ou semaine. Et pourtant, je ne savais pas où je vivrais, car était petite, on m'accepterais beaucoup plus facilement, mais comme je vais grandir, je me ferais rejeter à coup sur. Pour signe de réponse, j’éternuais, comme une andouille qui venais de se faire démasquer. Alors, encore une fois je changeais de place, le vent dans ma figure, emmenant toute les saletés dans mon dos.